Des lignes angulaires qui s’assimilent au paysage

L’hôtel se compose de trois logements indépendants, avec 2 chambres et un petit coin salon chacun. Les espaces extérieurs – proportionnellement beaucoup plus grands que les espaces intérieurs – comprennent des cuisines, des espaces salon/salle à manger et des piscines privées pour chaque unité.

Le contexte dans lequel le projet a été créé est le sud de Serifos – une zone marquée par une intense activité minière. Des traces d’installations minières sont éparpillées sur l’ensemble de la zone et signifient l’existence d’un « deuxième niveau d’habitation » – un sous-sol riche et un patrimoine culturel très important.

Les vides de la taille d’une pièce résultant des fouilles indiquent l’entrée dans un second réseau souterrain de galeries sous le niveau du sol. En surface, les chemins pavés ainsi que le réseau de voies ferrées des wagons, créent des coupes linéaires nettes qui s’intègrent de manière emblématique dans le paysage naturel.

Ces configurations linéaires produisent de larges surfaces planes agissant comme des extensions artificielles du terrain en pente. La reconnaissance des vestiges de ces configurations et l’intention de faire revivre un scénario de logement sous la surface du sol ont formé l’idée centrale de la conception.

Profitant de la courbure naturelle de la parcelle, les architectes ont conçu deux lignes angulaires qui s’assimilent au paysage. Ces lignes définissent respectivement deux plateformes planes, sur lesquelles sont posés les logements. Un sur le premier et deux sur le second. Chaque logement est positionné avec une légère rotation, assurant intimité et vues variables sur la mer. On accède aux logements par le toit, par des escaliers linéaires qui définissent l’entrée d’un « nouveau sol » d’habitation, sous la surface.