Skip to main content

Communication «Comment (encore) mieux communiquer »

La communication interpersonnelle ? 

C’est ce que l’on appelle en anglais les « soft skills », à savoir les compétences développées dans le relationnel accompagnant l’exercice de votre métier, nommé « hard skills ».

Les soft skills sont à l’exécution de votre métier ce que l’huile et le graissage sont à la mécanique.
Explorons ces soft skills et acceptons-en la dénomination en anglais, nettement plus usitée que l’appellation en français.

Et d’entrée de jeu, nous dirons qu’ils sont la prose que Monsieur Jourdain[1] employait tous les jours. C’est le langage au quotidien.

Notez que comprendre son interlocuteur quel qu’il soit qu’il soit, client, collaborateur ou fournisseur, c’est d’abord activer 2 paires précieuses : les oreilles et les yeux.
Observons les inflexions de la voix, le souffle, court ou saccadé ou long, le marquage par l’accent tonique renforcé. Et parfois les pléonasmes, surligneurs du discours.
Les gestes, les expressions du corps, du visage et des mains sont autant de paroles qui démultiplient le sens des mots et leur contenu.

Et percevons aussi les variations, les changements : ce sont eux qui nous en disent le plus car ils sont la traduction d’une modification des ressentis, des émotions, de la réflexion.

Utilisons aussi les : « je vous vois réagir ; à quoi pensez-vous ? Que vous dites-vous ? qu’avez-vous envie de partager ? » Ceci pour se mettre en position d’écoute et de réception. 

Bien avant de balancer nos hard skills qui, autrement, tomberont pour la plupart, dans le vide…

La suite dans 15 jours !

Mots clés à retenir : observer, écouter son interlocuteur

Luc Charon, Sales & soft skills Coach.
https://sextantconsulting.eu/
Je mets en pratique et me forme depuis plus de 30 ans dans les relations de communication interpersonnelles. Dans les prochaines newsletters, vous pourrez découvrir (ou redécouvrir) les différentes clés pour encore mieux communiquer avec vos interlocuteurs.

[1] Le Bourgeois Gentilhomme” (1670)  de Molière. Dans l'acte II, scène IV, Monsieur Jourdain apprend, au cours d'un échange avec son maître de philosophie, qu'il dit de la prose depuis longtemps, sans le savoir :
« Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela. » Par extension, Monsieur Jourdain désigne quelqu'un pratiquant une activité sans même avoir connaissance de son existence.