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Quels seront les matériaux du futur ?

De quoi sera fait le sol des bâtiments de demain ? Comment seront fabriqués les murs et les toits ? Avec quels matériaux isolerons-nous les maisons ? Entre la notion d’éco-responsabilité et (donc) de durabilité, découvrons les nouvelles matières qui seront utilisées. Parlons coquillages bretons, briques de champignons, béton vert et nanoparticules ! Quelques dernières innovations pour façonner nos habitations.

Des coquillages bretons du sol au plafond

Insensé, non ? Une jeune entreprise y a pourtant pensé. En réutilisant les déchets échoués sur les plages bretonnes, la start-up Ostrea Design ramène l’océan dans notre habitat. Après deux ans de R&D, cette entité bretonne va industrialiser la fabrication de son matériau à base de déchets de coquillages. En effet, la levée de fonds d’Ostrea Design permettra de produire à plus grande échelle ce revêtement révolutionnaire confectionné à partir de matière organique. Cette avancée technologique et écologique made in France résiste aux tâches, à l’eau et même aux rayures : de quoi revêtir notre intérieur jusqu’au plus petit mobilier !

Du champignon pour les briques de nos maisons

Normalement exterminés lorsqu’ils se retrouvent sur les murs, les champignons ont finalement toute leur utilité pour en construire de nouveaux. Mais qui l’aurait cru ? La société Ecovative en est pourtant convaincue. Elle a développé un système de blocs en champignon issu d’un mélange de mycélium et d’autres végétaux (comme le maïs). Étonnamment rapide à se solidifier (en seulement 5 jours !), ce matériau devient aussi dur qu’une brique traditionnelle. On vous parlait d’éco-responsabilité plus tôt : voici un nouveau matériau 100 % écolo et bio ! Additionnées au bois, ces nouvelles briques organiques révolutionneront certainement le BTP ! À suivre donc…

Du béton oui, mais « vert » pour la fabrication

Des chercheurs britanniques ont récemment mis au point un béton innovant. Comment ? En utilisant du graphène. Cet étrange matériau est issu de la science et plus précisément des nanoparticules. Cette nouvelle technologie permet alors d’obtenir un béton beaucoup plus solide et plus résistant à l’eau que le traditionnel matériau. En plus de réduire de 50 % la quantité de matière nécessaire pour fabriquer du béton, la pollution engendrée est sévèrement divisée. Avec 446 kg d’émission de CO2 par tonne de béton en moins : merci béton vert !

De la paraffine PCM pour réguler la chaleur

Non, vous ne rêvez pas. Le Micronal PCM est un matériau dit « à changement de phase ». Comme un revêtement intelligent, ses composants peuvent fondent et absorber la chaleur environnante. L’intérêt est de thermoréguler les espaces intérieurs pour limiter la consommation d’énergie. Placé au sol, aux murs ou encore aux plafonds, le PCM peut évoluer en fonction de la température. Lorsque cette dernière baisse, par exemple pendant la nuit, les molécules se solidifient pour restituer la chaleur par la suite. Des bâtiments intelligents, mais pas forcément connectés… Eh oui, tout est possible !

— 21 février 2024 —